Bulgarian's lion: juillet 2007

mercredi 25 juillet 2007

Seminaire a Sunny beach...

La plage...

La sirène...

La plage... encore... sable fin, eau à 28°, hum... c'était bien...

Le seminaire aussi, quand meme un peu, on a surtout rigolé cela dit... Ou raconté nos galères de projet, on en avait tous grand besoin...

Bref, ca donnait 12 SVE ou futur SVE, de Bulgarie, France, Lethonie, Slovenie, Pologne, Angleterre, Allemagne et c'est tout, mais c'est deja pas mal...

On a joué des scenes de théatre, memoriales...

La boite de l'hotel... wouah... sacré soirée...
Oui oui, ca se voit je sais, j'étais un peu saoul, comme tout le monde, meme qu'il y avait pire...

On avait bien commencé faut dire, le mastica mentha c'est qqchose...

Que du bonheur....

Moment seminaire... On a fait les clowns...

La piscine de l'hotel trois etoiles...
Merci l'Europe...

Nessebar,

C'est dans cette maison qu'on a dormi, une chambre chez l'habitants en plein coeur de la vieille ville... authentique... splendide... les vacances entre copines c'est le pied...

bourgas et ces bistrots...

d'abord un resto... trop chaud pour ne pas etre a l'ombre....

ensuite un bistrot, et un mojito...

la plage quand meme un peu, enfin la c'est les douches...

encore un bistrot et un lagon bleu....

42°, faut se rafraichir...

et puis avant de renprendre le train, une derniere biere...

non, nous ne sommes pas alcooliques, ne vous inquietez pas... la biere c'est pas de l'alcool... comme diraient les bulgares.... ; )

iamboul, visite chez dimiter, le 23-24 juillet

Iambul, ville charmante, paisible, ou j'ai vu la maison de mes reves...

elle est abandonnée... c'est pas du gachis ça...

premier soir, parc et impro des rappeurs... parce que les potes, c'est des rappeurs,

(sheper art crew, se trouve sur internet, mais je suis pas sur de l'orthographe)

le petit dej preparer par le mamo de dimiter

la chambre de dimiter et de sa soeur, qu'il nous ont gentillement laissés

petit deja a la biere, 42° ca donne envie de se raffraichir faut dire...

journéée au parc

a la piscine

Dimiter qui tape encore la pose, il aime bien ça...

Et puis il a fallu partir...

d'abord rattraper le retard : debut juillet

Je ne fais pas de recit aujourd'hui, je precise juste que tout ca, c'est en l'espace de trois jours : soirée drum avec introduction dans les bars, visite de potes francais et trip a lakatnic....

Gheorghi Gospodinov, Un Roman Naturel, Ed Phebus, Paris 2002

"- Allons, ca suffit avec ces chiottes. On est a table, on mange, on boit: comment en est on venu a parler de chiottes, des odeurs ?... -Non, non, attends un peu. Pourquoi les gens ne devraient pas parler de chiottes a table hein ? Pourquoi tu vas aux chiottes ? Parce que, avant, tu etais a table, que tu t'en ai mis plein la panse, que ut t'es bien imbibe et que maintenat, tu es plante devant les chiottes. C'est naturel n'est ce pas ? Et pourtant en parler a table ce n'est pas naturel. Or, je te prie de faire attention, y'a t'il qqch de plus lie a la cuvette des toilettes que la table ? On parle bien de cuvette dans les chiottes. Comme l'assiette, elle est en porcelaine pasr dessus le marche. En Porcelaine !!! J'y ai bien reflechis a ces choses la et je vais te dire, elles sont liees entre elles. Il faut que tu es un sacre tabou pour ne pas voir l'importance des chiottes. Tu sais ce que je vais faire un jour ? Je vais collecter toutes les histoires de chiottes, les assembler, ajouter des commentaires, des index, et je publieraiune " Grande histoire des toilettes". - Avec une couverture molle et sur du papiers de toilettes. - Tu me donnes une idee. Mais l histoire aura deux parties. Les toilettes domestiques sont completement differents des toilettes publiques. Et je vais vous dire ou reside la difference. - Est ce que je peux d'abpord finir mon foie de volaille, hein ? Parce que bientot ca va faire une fichue bouillie. - La grande difference, c'est que, quand tu entres dans des chiottes publiques, tout se limite a une formalite> Tu fermes la porte, tu depoutonnes ton pantalon, tu termine, tu releves ton slip et disparais. Tu fais ca le plus vite possible. -Parce que les chiottes sont degueulasses. - Par exemple. Mais ce n'est qu,une formalite. Alors que dans tes propres toilettes, domestiques, tu peux entrer a n'importe quel moment et sans en avoir besoin. Tu peux y mariner durant des heures, lire un livre ou feuilleter une bande dessinee. Tu peux simplement appuyer ta tete et mediter. Dans aucune autre piece on ne reste autant seul avec soi meme. Ca ecoute moi bien c'est l'endroit le plus important. Le plus important !" ......

Gheorgi gospodinov, suite...

- Les graffitis dans les chiottes forment un chapitre a part dans l histoire... Pourquoi est ce que c'est justement la qu'on ecrit ? La plupart de ceux qui ecrivent ne sont probablement pas enclin a le faire en dehors des toilettes. Je suis sur qu'ils n'ont meme jamais du le faire sur du pqpier. Alors que les murs de WC sont un media particulier. La, la publication procure d'autre plaisir. Est ce du au fait que lorsqu'on est seul d'autres mecanismes secrets entrent en jeu, l'instinct primaire d'ecrire, de laisser un signe ? je ne serais pas etonner d'apprendre que toutes les figures rupestres ont ete peinturlurees lorsque l'homme prehistorique etait accroupi pour le gros besoin. - Cependant, c'est difficile a prouver, parceque les excrements ne sont pas durables, ils mettent peu de temps a se decomposer. - Et pourtant il ne serait pas mauvais d'examiner les lieux des peintures rupestres. mais revenons en aux graffitis dans les toilettes. L'endroit le plus isole et le plus solitaire sur terre se revele tres public. A l'epoque, c'etait le seul endroit ou l'on trouvait des slogans antigouvernementaux. Toute l'audace de la societe se deversait la, sur le mur des chiottes. - Des revolutions de cabinets intimes. Tu parles d'une audace et d'une societe. C'est lorsqu'ils chient de peur qu'ils vont se mettre a griffonner sur les murs 'A bas T.J.' et 'j'emmerde le PCB'. A d'autres ! Tiens, c'est la toute notre dissidence merdique. Le seul lieu public ou ces gens ont proteste, c'est les toilettes. " ...

Amin Maalouf, Le rocher de Tanios,

"... On pourrait même enumérer les raisons qui avaient pu l'inciter à partir et celles, au contraire, qui auraient dû le retenir... A quoi bon ? Ce n'est pas ainsi que se prend la décision de partir. On n'évalue pas, on n'aligne pas inconvénients et avantages. D'un instant à l'autre, tout bascule. Vers une autre vie, vers une autre mort. Vers la gloire ou l'oubli. Qui dira jamais de quel regard, de quelle parole, de quel ricanement, un homme se découvre soudain étranger au milieu des sien. Pour que naisse en lui cette urgence de s'éloigner, ou de disparaître..."

Carlos Castaneda, "Voir, les enseignements d un sorcier yaqui"...

" Maintes et maintes fois, Don juan, vous m'avez dit qu un sorcier ne pouvait se permettre de faire des folies. Jamais je n'aurais cru que cela puisse vous arriver.'' Il me jeta un regard percant. Il se leva, regarda Eligio, puis Lucio, et ensuite, il mit son chapeau. ''Il est possible dinsister, d'insister judicieusement meme quand on pense que c'est inutile, mais d'abord, nous devons savoir que tous nos actes sont inutiles, et que malgre tout nous devons faire comme ci nous ne le savions pas. C'est ca la folie controler du sorcier...'' ( ed Folio, p 103)

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