mercredi 28 février 2007

Avant dernière soirée... de doute ?

J'ai du refaire quatre fois mon sac : vider, sélectionner, reremplir, un kilo de trop, recommencer, changer d'avis, recommencer, encore... J'ai droit à 20 kilos, mon sac en pèse un peu plus de 19. J'ai réussi : ouf !
Drôle d'humeur aujourd'hui : dent de scie. De la colère à l'euphorie, de la crainte à l'envie, de l'appréhension à l'impatience, de la fatigue... la seule constante. Sommeil vague ces derniers jours.
Maintenant que tout est prêt, il faut se divertir, profiter des derniers moments, en faire du bon temps.
Demain sera le temps des aurevoir : ne pas oublier de prévenir les amis du rendez vous, 20h au relax ; dernière soirée avec vous avant un petit bout. Je veux que vous soyez là, emporter avec moi quelques bons souvenirs...
Merci Anne Sophie pour cette invitation de demain après midi au Hamman. Quoi de mieux que ce moment de détente et de relaxation avant de partir en aventure ? Rien n'aurait pu me faire plus plaisir. Merci ma belle. Faut avouer que je ne suis pas si sereine ... plus qu'à l'ordinaire ? Sûr, mais quand même. De ce que je vais rencontrer, je ne sais rien...
Et là, on y est presque...

mardi 27 février 2007

Départ : J - 3, à peine.

Encore quelques jours de patience. L'heure du décolage approche. Le temps est au dernier préparatif. Ne pas trop s'empresser : facile à dire.
De fait, j'ai hâte.
Je relie la check list, le descriptif de mes activités, le guide du routard, encore et encore... Je voudrais déjà y être. Une page blanche à écrire : tout est encore possible. De ce que je vais découvrir, j'ignore tout, même les mots. J'ai tant haie leurs discours...
Alors non, je n'ai pas peur. Au contraire. Le voyage forme la jeunesse, je n'ai pas finis de grandir. Je m'en vais sereinne. Vous savez que la facilité m'ennuie. J'ai cherché la galère. Je l'ai toujours choisi. Forgé par l'épreuve... n'est ce pas ? Mais, pour autant solide ? Dur peut être, certes ... encore maléable, heureusement.
Comment pourrai-je rencontrer pire pesanteur que celle que je laisse derrière moi ? A nouveau amoureuse d'un héroinoman ? Improbable, voire impossible. Je m'en vais mais ne le quitte pas : encore une illusion ? Encore des mots, ça oui. Qui vivra verra. Et pour sûr, non seulement je ne meurt plus, mais je vis.
Pourvu qu'en mon absence, Fab, tu ressucites. C'est tout ce que je nous souhaite.
Partir, voyager, découvrir, ni fuir, ni renoncer : avancer, entre parenthèses, et un jour, retrouver ce qui aura tenu le coup, partager et repartir, toujours en quête, insassiable découverte de l'autre et de soi...
Eperdumment, toujours, tout le temps...